Toujours dans cette réflexion sur les éléments constitutifs de l’identité, j’explore différentes frontières où les identités se forgent et se perdent.

Que reste-t-il de l’identité d’un individu dans une foule ? Et pourtant, à travers cette appartenance collective, l’individu y puise une énergie nouvelle, des racines, des origines. Pris dans une foule, où s’arrête la liberté individuelle ? Est-ce que cette question à un sens face à la force de l’histoire des peuples ?

Notre conversation, nos idées, nos relations, nos interactions se nourrissent de toutes les informations que nous accumulons, de tous les articles que nous lisons, des tous les journaux qui peu à peu nous ont constitués. Mais quelle est l’identité de la personne qui a gardé tous ces papiers retrouvés dans une cave inondée ?