INTRODUCTION

Le plus étonnants dans toutes ces séries, c’est que chacune d’elle est partie d’une idée assez précise. Plus qu’une intuition : une esthétique. Une esthétique qu’il aurait était possible de définir d’emblée. Cette confiance dans chaque projet m’a permis de les garder ouverts au fil des années, pour peu à peu continuer à ajouter des photographies, au fil des découvertes et des rencontres. Avec le temps, leur cohérence est saisissante, mais elle était pour moi évidente dès le départ.

Dans une sorte de poétique de l’agencement, les quinze séries de mon travail de photographe sont organisables en quatre sections qui soulignent des sensibilités communes:

“Mono no Aware” / Matières / Fragments / Eléments

Mono no aware*

* Mono No Aware : expression japonaise combinant “Mono” - les choses, et “No Aware” - la surprise. Evoque l’art de transcrire l’émotion que possède les choses et leur impermanence.

Natures mortes minimalistes.
Portraits des oubliés des jardins et des forêts.

L’ombre et la lumière, toujours recommencées.

La vie continue de battre, même au cœur des nuages.

Matieres

Sensuelles volutes végétales. Et au-delà.

Un nu peut en cacher un autre.

La beauté peut-elle rester de marbre ?

Fragments

Paysages de ruptures.

New York, Londres, Casablanca et ailleurs…
De quoi sont faites les villes ?

Emportés par la foule ou
sédimentés par la houle du temps, les identités se façonnent sans façon.

Est-ce que la pollution peut être belle?

Elements

L’éclat rayonnant des ronds dans l’eau.

Approches d’un espace tout enveloppant.

Tentation d’une géométrie végétale.

Tout commence et tout finit dans les flammes.